Plusieurs journalistes ont raconté leurs périples pour se passer des géants américains du numérique (chez Motherboard, chez Gizmodo). Conclusion : c’est compliqué, tant ils sont omniprésents. Par exemple, Amazon (via AWS) c’est un tiers de l’infonuagique.
Je vais décrire quelque chose d’à la fois similaire et différent :
- D’abord, comment on peut passer la journée sans quitter l’univers Google – avec des degrés de probabilité variable suivant les étapes : les productions Youtube n’ont pas la même prégnance que Youtube lui-même.
- Ensuite, comment cet univers n’est pas seulement constitué des offres qu’il propose et des filiales qu’il possède, mais aussi des langages, normes, et protocoles invisibles sur lesquelles il a un large contrôle.

13. Mon assistant Google Home m’envoie une alerte d’une caméra Google connectée à une borne wifi Google.

14. Pour en savoir plus, j’ouvre mon téléphone Google et son système d’exploitation contrôlé par Google.
Et cetera et cetera. Je n’ai pas inclus l’offre d’accès à Internet Google Fiber puisqu’elle est en pause.
C’est JetBrains qui est derrière Kotlin et non Google. ;)
Oops merci ! J’ai supprimé cette étape.
Ceci étant, Google est cité comme co-fondateur et la fondation Kotlin comprend pas mal de googlers : https://kotlinlang.org/foundation/kotlin-foundation.html